John Wes­ley, le fon­da­teur de l’Église Méthodiste, a par­cou­ru plus de 400 000 km à cheval, soit 32 km par jour pen­dant 40 ans. Il a prêché 40 000 ser­mons, pub­lié 400 livres et par­lait dix langues. À l’âge de 83 ans, il était con­trar­ié de ne pou­voir écrire, à cause de ses yeux, plus de quinze heures par jour. Dans son jour­nal, il déplore sa propen­sion crois­sante à rester le matin au lit jusqu’à cinq heures et demie. Le mot « zèle » est celui qui décrit le mieux la vie de Wes­ley. Paul a écrit : « Épa­phras, qui est aus­si l’un des vôtres, vous salue ; ce servi­teur de Jésus-Christ ne cesse pas de prier avec ardeur pour vous, afin que vous demeuriez fer­mes, spir­ituelle­ment adultes et bien décidés à faire en tout la volon­té de Dieu. Je peux lui ren­dre ce témoignage : il se donne beau­coup de peine pour vous » (Col 4.12–13, BFC). L’expression « vivre à toute vapeur » fait référence aux pre­mières loco­mo­tives à vapeur. La vapeur est, lit­térale­ment, de l’eau trans­for­mée en énergie. Kate Eaton a écrit dans le Chica­go Tri­bune : « La vapeur se forme entre l’eau chaude et le brouil­lard vis­i­ble. C’est l’eau invis­i­ble à l’état gazeux. Quand la vapeur d’eau se forme à cent degrés Cel­sius, elle gagne en vol­ume par rap­port à l’é­tat liq­uide. Ce phénomène d’ex­pan­sion, dans une loco­mo­tive, pro­duit cette force dans un moteur de 250 tonnes, capa­ble de tir­er au moins vingt wag­ons à tra­vers les mon­tagnes, les plaines et les déserts. C’est une très grande force ». Si vous tra­vaillez pour Dieu, vous devez pass­er du temps avec lui, sinon vous n’aurez plus de « vapeur ».