Paul a écrit aux Corinthiens : « faites en sorte d’ex­celler aus­si en cette œuvre de grâce ». Ensuite, il leur a demandé de suiv­re l’exemple des dona­teurs macé­doniens : « Nous vous faisons con­naître […] la grâce de Dieu qui s’est man­i­festée dans les Églis­es de la Macé­doine. Quoique très éprou­vés par des tribu­la­tions, leur joie débor­dante et leur pau­vreté pro­fonde ont pro­duit avec abon­dance de rich­es libéral­ités : selon leurs pos­si­bil­ités, je l’at­teste, et même au-delà de leurs pos­si­bil­ités, de leur plein gré, ils nous ont demandé avec beau­coup d’in­sis­tance la grâce de par­ticiper à ce ser­vice en faveur des saints. C’est plus que nous n’avions espéré : ils se sont d’abord don­nés eux-mêmes au Seigneur et à nous, par la volon­té de Dieu » (2Co 8.1–5). Observez l’attitude des dona­teurs macé­doniens : 1) Ils se sont d’abord don­nés au Seigneur sans réserve. 2) Ils savaient que tout ce qu’ils pos­sé­daient était unique­ment dû à la grâce de Dieu. Paul racon­te com­ment il a su que ces Macé­doniens s’étaient entière­ment don­nés à Dieu : quand ils l’ont sup­plié de faire cette offrande. Quelle atti­tude remar­quable ! Vous sou­venez-vous avoir, récem­ment, atten­du avec impa­tience le moment du culte con­sacré à l’of­frande ? Il ne s’agit pas de don­ner parce que le pas­teur vous en sup­plie, ou pour éviter des dif­fi­cultés finan­cières à l’Église, ou par cul­pa­bil­ité, ou encore pour faire un marchandage avec Dieu. Non ! Il est ques­tion d’être généreux par recon­nais­sance de la bon­té de Dieu à votre égard. Voilà la vraie générosité !