Les défis révè­lent en vous des capac­ités qui, autrement, seraient restées cachées. Tout comme vous décou­vrez l’intérieur d’un tube de den­ti­frice en le pres­sant, les cir­con­stances con­traires révè­lent ce qu’il y a à l’in­térieur de vous. Vous dites par­fois : « Je ne pour­rais jamais sup­port­er ce que cette per­son­ne sup­porte. J’en mour­rais ». Or, un jour vous vivez la même épreuve et, bien enten­du, vous con­tin­uez à vous bat­tre et à vivre ! Jusqu’au jour de l’épreuve, vous ne savez pas de quoi vous êtes capa­ble. Les sages ont com­pris qu’il existe un lien entre la souf­france et la crois­sance. Un penseur chi­nois a dit : « Quand le ciel con­fie de grandes respon­s­abil­ités à quelqu’un, il met­tra des obsta­cles sur son chemin, de manière à stim­uler son esprit, ren­forcer son car­ac­tère et le faire pro­gress­er si néces­saire ». Dieu aurait pu laiss­er Abra­ham vivre dans le con­fort de la ville d’Our, et Moïse dans le splen­dide palais de Pharaon. Il aurait pu éviter à Daniel la fos­se aux lions, à Néhémie la cap­tiv­ité, à Jonas le gros pois­son, à Jean-Bap­tiste la ren­con­tre avec Hérode, à Esther les men­aces sur sa vie, à Jérémie le rejet et à Paul le naufrage, mais il ne l’a pas fait. En réal­ité, Dieu s’est servi de ces épreuves pour rap­procher de lui ses servi­teurs, afin de dévelop­per en eux la per­sévérance, le car­ac­tère et l’espérance. On dit que l’école de l’épreuve pro­duit les meilleurs élèves. Et leur pro­fesseur s’ap­pelle l’adversité ! Vous devez faire face, avec ou sans Dieu. Mais ceux qui sont sans Dieu vous regar­dent. Quand ils ver­ront votre foi vous soutenir et Dieu vous ren­dre vain­queur, ils prêteront atten­tion à ce que vous dites, pas avant !