L’histoire de Joseph est l’une des plus fréquem­ment évo­quées quand on veut par­ler de l’épreuve. Joseph était envié par ses frères parce qu’il était l’enfant préféré de leur père et qu’il leur racon­tait ses rêves, dans lesquels tout le monde se proster­nait devant lui. Plus tard, ses frères l’ont ven­du et il est devenu esclave dans la mai­son de Potiphar. Il avait tout per­du : sa famille, sa cul­ture, sa sécu­rité et son statut de fils préféré. Que lui restait-il ? Il vivait en terre étrangère, dans une mai­son incon­nue, sans amis, sans avenir ni expli­ca­tion. Mais voilà que : « Le Seigneur était avec Joseph » (Ge 39.2, BFC). Que se passe-t-il lorsque vous perdez tout et décou­vrez que Dieu suf­fit ? Vous goûtez à sa présence d’une manière toute nou­velle ! Paul a écrit : « Qui peut nous sépar­er de l’amour du Christ ? La détresse le peut-elle ou bien l’an­goisse, ou encore la per­sé­cu­tion, la faim, les pri­va­tions, le dan­ger, la mort ? […] En tout cela nous rem­por­tons la plus com­plète vic­toire par celui qui nous a aimés » (Ro 8.35, 37, BFC). Dieu ne créait pas les cir­con­stances que Joseph désir­ait, mais il util­i­sait les cir­con­stances défa­vor­ables pour créer le Joseph qu’il désir­ait. Tout comme un dia­mant est obtenu à par­tir d’un morceau de car­bone ayant subi une énorme pres­sion, de même le car­ac­tère de Christ est for­mé en vous au tra­vers de l’adversité. Allez-vous tenir ou fléchir ? Lorsque Paul a pen­sé ne plus pou­voir tenir, Dieu lui a dit : « Ma grâce te suf­fit ». Avez-vous déjà fait cette expéri­ence ? Pour vous aus­si, sa grâce est suffisante.