Un auteur a écrit : « Si vous n’arrivez pas à par­don­ner, en voici peut-être les caus­es : 1) La colère empêche des émo­tions plus puis­santes de s’exprimer, et quand cette colère cesse, vous craignez que la vague de ces émo­tions vous sub­merge. 2) L’amertume vous saisit entière­ment, et vous ne savez pas ce que vous seriez sans elle. 3) Vous avez telle­ment ressas­sé les cir­con­stances de cette offense qu’elles sont gravées en vous. 4) L’idée de chang­er vous affole, alors que la colère est famil­ière. 5) L’offenseur n’a rien fait pour mérit­er le par­don. 6) Nour­rir votre ressen­ti­ment vous pro­tège d’autres offens­es, car per­son­ne ne peut vous abor­der ». Jésus a dit : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne remar­ques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Mt 7.3). L’au­teur cité plus haut a rajouté : « J’ai telle­ment heurté la poutre de mon œil con­tre des murs que je suis devenu aveu­gle ! » Mais voici quelques raisons d’abandonner votre amer­tume. D’abord, renon­cez aux blessures passées afin de saisir votre présent et votre avenir. Puis, en ne nour­ris­sant plus votre amer­tume, vous nour­rirez des idées nou­velles. Lorsque les chaînes de l’offense sont brisées, votre offenseur n’a plus de pou­voir sur vous. L’amertume vous fait croire que vous con­trôlez la sit­u­a­tion, mais c’est elle qui vous con­trôle. Dès que vous n’êtes plus sur la défen­sive, vous com­mencez à guérir, à aimer et être aimé. L’amertume crée un con­tente­ment pro­vi­soire, alors que la délivrance crée un sen­ti­ment de sat­is­fac­tion durable. Dieu nous demande d’aimer, car cet état a trop duré. Goûtez main­tenant à la lib­erté qu’ap­porte le pardon !