La Bible dit : « Soyez bons […] ; par­don­nez-vous récipro­que­ment, comme Dieu vous a par­don­né ». Écoutez ce qu’en dit Kristin Arm­strong : « Après avoir par­don­né, […] vous entrez dans un proces­sus […]. C’est un effort con­jugué de Dieu et de vous-même. On n’ou­blie pas tout avec un claque­ment de doigts, même si la délivrance est par­fois immé­di­ate. Par exem­ple, cer­tains arrê­tent de fumer sans trop d’effort, alors que d’autres ont besoin de patchs de nico­tine pen­dant longtemps encore ! Les vieilles habi­tudes ont la vie dure, et renon­cer à l’amertume sig­ni­fie : 1) Renou­vel­er votre déci­sion de par­don­ner aus­si longtemps que des pen­sées de vengeance tra­versent votre esprit. 2) Rester dans la paix jusqu’à ce que la place libérée par l’amertume, les regrets et les désirs de vengeance soit entière­ment prise par le Saint-Esprit. 3) Aban­don­ner d’an­ci­ennes rela­tions nuis­i­bles, ain­si que les per­son­nes qui vous repar­lent sans cesse de vos vieilles blessures. Chang­er soi-même par­mi des gens qui ne changent pas peut leur mon­tr­er la néces­sité de chang­er eux-mêmes, mais cela peut aus­si les effray­er. 4) Songer que tout comme le salut est une expéri­ence immé­di­ate suiv­ie d’un proces­sus de sanc­ti­fi­ca­tion, le par­don est un acte immé­di­at qui doit être suivi d’un proces­sus de guéri­son. 5) Vivre une vie dégagée de tout ressen­ti­ment. C’est un choix qui en appelle une série d’autres. Mais chaque fois, le choix devient plus facile, […] et nous éloigne un peu plus du ressen­ti­ment. Paul a dit : “C’est pour la lib­erté que Christ nous a libérés” (Ga 5.1). Chaque fois que nous libérons quelqu’un, nous devenons plus libres. C’est un principe spir­ituel garan­ti qui a fait ses preuves et qui est con­fir­mé par les Écritures ».