Une fois par an, le jour de l’expiation, le Grand prêtre allait au-delà du voile dans le taber­na­cle pour entr­er dans le Saint des saints, là où Dieu était présent. Le sang d’un agneau sac­ri­fié répan­du sur le pro­pi­tia­toire, sous lequel se trou­vait l’arche de l’Alliance, lui per­me­t­tait cet accès dans le lieu très saint. Vous allez deman­der : « Que con­te­nait donc l’arche ? » Les dix com­man­de­ments, qui avaient tous été trans­gressés. Ce n’é­tait qu’au tra­vers du sang d’un agneau immolé que Dieu pou­vait pos­er son regard sur la cul­pa­bil­ité du peu­ple. Bien plus tard, sur la croix, au moment où Jésus a ren­du l’esprit, « Le voile du tem­ple se déchi­ra en deux du haut en bas ». Ce jour-là, tout a changé pour le mieux ! Mal­gré vos échecs, vous pou­vez entr­er dans la présence de Dieu, sachant que vos péchés ont été cou­verts par le sang de Christ, et lui deman­der, avec con­fi­ance, de vous sec­ourir. « Près de lui, nous recevrons le par­don, nous trou­verons son amour, et ain­si, il nous aidera au bon moment » (Hé 4.16, PDV). Lorsque vous vous approchez de lui en dis­ant : « Je viens dans le Nom de Jésus et avec les béné­fices de son sang ver­sé », vous êtes assuré d’être accep­té par Dieu. C’est comme un crédit ban­caire. Être « en Christ » sig­ni­fie qu’un crédit per­ma­nent vous est disponible ! Et même lorsque vous vous sen­tez insuff­isant, sans aucun mérite, si vous deman­dez avec foi, Dieu vous exaucera, parce que vous êtes « en Christ » (Ep 4.32).