La parabole des dix vierges nous interpelle encore sur trois points : 1) Les gens à minuit. « Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent ». Qui dormait ? Les sages comme les imprudentes, c’est-à-dire le monde comme l’Église. Paul nous avertit : « C’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru » (Ro 13.11). Nous menons un combat mortel contre un ennemi qui ne connaît ni trêve, ni armistice, ni traité de paix. Les officiers du Titanic ont ignoré cinq avertissements avant de heurter un iceberg. Ceux de la base navale de Pearl Harbor en ont ignoré six avant l’attaque des Japonais. Christ ne revient pas pour des religieux mais pour des rachetés, pas pour des gens distingués mais pour des gens régénérés, pas pour des gens respectables mais pour des justes. 2) Le cri de minuit. « Au milieu de la nuit, il y eut un cri : Voici l’époux, sortez à sa rencontre ! » (Mt 25.6). La détresse nous environne, alors d’où viendra l’espoir ? Des gouvernements ? Des banquiers ? Des industries ? Des intellectuels ? Non, notre espoir se trouve dans ces paroles : « [Menez une vie juste] en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus » (Tit 2.13). 3) Le syndrome de minuit. Cette parabole contient un message urgent : certains auront ce qu’il faut pour participer aux noces, d’autres non. Alors, que faire ? « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Lu 21.36).