La mère de Stormie Omart­ian lui répé­tait sans cesse qu’elle ne valait rien et l’enfermait dans un plac­ard parce qu’elle ne la sup­por­t­ait pas. Stormie écrit : « J’ai été élevée par une mère malade men­tale, et son atti­tude a créé en moi de la cul­pa­bil­ité, un sen­ti­ment d’inutilité et une grande souf­france. Dev­enue adulte, je me suis ren­fer­mée. Une douleur per­ma­nente m’amenait à l’autodestruction et me paraly­sait de peur. Bien plus tard, avec l’aide d’un psy­cho­logue chré­tien, j’ai su que mon refus de par­don­ner était fort enrac­iné et devait être arraché pro­gres­sive­ment. Un jour, j’ai fait cette prière : “Seigneur, donne-moi, pour ma mère, un cœur comme le tien”. Immé­di­ate­ment, j’ai eu la vision d’une femme très belle, enjouée, tal­entueuse, bien dif­férente de celle que je con­nais­sais. Je la voy­ais comme Dieu aurait voulu qu’elle soit, non pas ce qu’elle était dev­enue. Quelle révéla­tion éton­nante ! En un instant, j’ai revu sa triste vie, la mort trag­ique de sa mère, le sui­cide de l’on­cle qui l’avait élevée, ses sen­ti­ments d’a­ban­don, de cul­pa­bil­ité, d’amer­tume, de n’être jamais par­don­née. La voir avec le cœur de Dieu a pro­duit en moi une dis­po­si­tion au par­don. À sa mort, je n’éprou­vais plus de sen­ti­ments négat­ifs. En fait, plus je par­don­nais, plus Dieu me rap­pelait de bons sou­venirs de maman. Les gens sont comme la vie les a façon­nés, et seul Dieu con­naît leur his­toire. Pour prof­iter de tout ce que Dieu a pour vous, faites une prière de libéra­tion et aban­don­nez votre passé ». Alors vous progresserez.