"Toutes les nuits j'attends votre e-mail à 1h du matin pour écouter la méditation de Bob Gass et je la partage sur les réseaux sociaux. Ces méditations en fortifient beaucoup et je remercie Dieu !" Philippe Je fais un don

La Bible dit : « Daniel prit la ferme réso­lu­tion de ne pas se ren­dre impur en con­som­mant la nour­ri­t­ure et le vin de la table royale ». Le prophète avait réglé la ques­tion avant que le prob­lème ne sur­gisse. Joseph avait fixé sa ligne de con­duite, c’est pourquoi il a pu dire non à la femme de Potiphar. Les trois Hébreux avaient pris leur déci­sion, four­naise ou non : « Notre Dieu que nous ser­vons […] nous délivr­era de la four­naise ardente […]. Sinon, sache ô roi, que nous ne servi­rons pas tes dieux » (Da 3.17–18). Qui est Dieu pour vous ? Si vous craignez qu’il vous aban­donne, votre engage­ment ne sera jamais total. L’engagement doit grandir ! Com­mencez donc par les petites choses. Les trois Hébreux ont d’abord dit non à la nour­ri­t­ure royale pour être capa­bles plus tard de refuser l’adoration des idol­es. Une telle foi n’apparaît pas spon­tané­ment. Parce que nous étions prêts, nous sommes nom­breux à avoir pris un jour une déci­sion qui a changé notre vie de façon sig­ni­fica­tive. Mais avant de souscrire à ce genre d’en­gage­ment, nous devons sur­mon­ter trois dif­fi­cultés : 1) L’in­sécu­rité. Ceux qui l’éprou­vent craig­nent de pren­dre des risques, ils ont un plan B au cas où Dieu ne les suiv­rait pas. Ils comptent plus sur eux-mêmes que sur Dieu. 2) La réus­site. Au moin­dre suc­cès, on risque de vouloir cul­tiv­er cette flat­teuse image de soi, et l’on vit sur la défen­sive pour garder cette pop­u­lar­ité. 3) L’autosatisfaction. Les tièdes dans l’Église de Laod­icée dis­aient : « Je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien » (Ap 3.17). Deman­dez-vous : « Suis-je sat­is­fait de moi ou pleine­ment engagé ? »