Mère Teresa a dit : « La plus grande maladie aujourd’hui n’est pas la lèpre ou le cancer. C’est le sentiment d’être négligé, indésirable, d’être délaissé et seul ». Elle a passé sa vie à secourir des enfants malades et à rendre aux mourants leur dignité. Quand on lui a demandé pourquoi elle faisait ça, elle a répondu : « Parce que Jésus l’a fait ». Quelle réponse ! Quand des catastrophes frappent simultanément plusieurs pays, les organisations humanitaires constatent que les gens donnent moins quand ils sont trop sollicités. N’est-ce pas une sorte d’échec de la compassion ? Le philosophe Miguel de Unamuno a écrit : « Plus de chaleur, de la chaleur, plus de chaleur encore ! Car c’est de froid que l’on meurt, et non d’obscurité. La nuit ne tue pas ; le gel, si ». Le saviez-vous ? Sur les 1189 chapitres de la Bible, 250 contiennent les paroles des prophètes, soit 25% de la Bible. Les prophètes condamnent le péché mais également le manque de compassion. Tout ce qui alarmait les prophètes se produit encore aujourd’hui mais nous sommes vaccinés. C’est comme votre montre, vous êtes habitué à la porter et vous ne la remarquez même plus. Les prophètes, eux, ne pouvaient pas s’habituer ! Jamais ils ne sont devenus insensibles au péché ou à la souffrance. Ne devenez pas insensible non plus. Vous dites : « Mais ma principale préoccupation aujourd’hui est de grandir dans ma foi ». C’est une bonne chose mais n’oubliez jamais que la foi « si elle n’a pas d’œuvres […] est morte en elle-même ».