Il y a plusieurs sortes de peurs : 1) Celle qui vous aver­tit d’un dan­ger. 2) Celle qui est fondée sur le respect de Dieu (Ps 2.11). Oswald Cham­bers a dit : « Quand vous craignez Dieu, vous n’avez rien d’autre à crain­dre ». 3) Celle qui vous donne un sen­ti­ment d’im­puis­sance. Elle peut être due à la mal­trai­tance ou à des men­aces subies, et même si elle n’est pas fondée, elle vous hante mal­gré tout. 4) La peur de mal faire, menant à l’échec si on ne la maîtrise pas. Job a dit : « Si j’ai peur d’une chose, elle m’ar­rive » (Job 3.25, PDV). 5) La peur de l’in­con­nu, où votre imag­i­na­tion se déchaîne : et si je ne trou­vais jamais l’âme sœur, si je per­dais mon tra­vail, si la biop­sie con­fir­mait le pire… ? Dieu dit dans sa Parole : « Sois sans crainte, car je suis avec toi ». Paul Tournier écrit : « La vie et la foi nous poussent de l’avant, mais je ne peux avancer sans laiss­er quelque chose der­rière moi. Un trapéziste doit lâch­er son trapèze à un moment pré­cis et flot­ter dans le vide avant de saisir les mains de son parte­naire. La foi nous arrache à notre zone de con­fort pour nous pouss­er à appren­dre de nou­velles choses et servir autrement ». Sou­vent, on n’ose pas : « Et si Dieu me demandait l’im­pos­si­ble ? » Ou bien : « Je n’ai pas la force, la sagesse, ou la foi ». Si vous comptez unique­ment sur vous-même, vous n’y arriverez pas mais sachez que « Dieu le Père vous a choi­sis d’a­vance comme il l’avait prévu » (1P 1.2, PDV). À chaque nou­velle épreuve, il vous for­ti­fie car non seule­ment il vous pro­cure les out­ils mais il se charge du résultat.