Reconnaître et suivre la volonté de Dieu (2)

Ne pensez pas selon la chair mais selon l’E­sprit. Le char­nel est le noy­au dur de notre nature périss­able, et il reste en nous même après être devenus chré­tiens. Sa force d’at­trac­tion nous éloigne de Dieu et nous pousse à vivre de manière égo­cen­trique. La Bible dit : « Les désirs humains sont enne­mis de Dieu, ils n’obéis­sent pas à la loi de Dieu. Pour eux, c’est même impos­si­ble » (Ro 8.7, PDV). La pen­sée char­nelle nous rend méfi­ant, scep­tique, indi­vid­u­al­iste, et aveu­gle à la volon­té de Dieu. La pen­sée spir­ituelle cen­tre nos choix sur la Parole de Dieu et sur l’E­sprit qui dirige. Heureuse­ment, « vous n’êtes plus sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’E­sprit, si du moins l’E­sprit de Dieu habite en vous » (Ro 8.9). Suc­comber à la chair n’est pas une fatal­ité. C’est à vous de choisir votre guide ! Pierre reçoit de l’Esprit la révéla­tion de la nature divine de Jésus. « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Jésus répond : « Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Mt 16.16–17). Peu de temps après, Jésus con­fie à ses dis­ci­ples de quelle manière atroce il allait mourir. Bien inten­tion­né mais mal avisé, Pierre s’exclame aus­sitôt : « Dieu t’en garde, Seigneur ! […] Non, cela ne t’ar­rivera pas ! » (Mt 16.22, BFC). Une pen­sée char­nelle est une porte ouverte à Satan. D’ailleurs, Jésus dit à Pierre : « Va-t’en loin de moi, Satan ! Tu es un obsta­cle sur ma route, car tu ne pens­es pas comme Dieu, mais comme les êtres humains ». (v.23). Con­cen­trez donc votre pen­sée sur l’E­sprit et soyez prêt à faire la volon­té de Dieu.