Nous pas­sons trop de temps à ressass­er nos regrets. On retient ce qui aurait pu ou dû être autrement. Peut-être croyons-nous qu’à force d’y revenir, les choses chang­eront. Ce n’est pas pos­si­ble. Vous ne pou­vez con­trôler que le présent. Plus vous revivez la veille, plus vous passez à côtés des occa­sions d’au­jour­d’hui. Et plus vous ratez les occa­sions d’au­jour­d’hui, plus vous aurez de regrets. Les occa­sions filent plus sou­vent qu’à leur tour. Elles n’at­ten­dent per­son­ne, alors soyez atten­tif et sai­sis­sez-les. Elles peu­vent pren­dre plusieurs formes et venir de n’importe où. Mais une chose est sûre : on ne peut les voir et en prof­iter que dans le présent. Ce qui vous est arrivé est arrivé. Et comme vous ne pou­vez rien faire pour revenir en arrière, passez l’éponge et allez de l’avant. Nous com­met­tons tous des erreurs. La faute de Jonas a déclenché une tem­pête qui a men­acé les vies de ses com­pagnons de route, et qui l’a con­duit à touch­er le fond. Mais ce n’est pas la fin de l’his­toire : « Jonas, dans les entrailles du pois­son, pria l’Éternel…L’Éternel par­la au pois­son qui vom­it Jonas sur la terre ferme. […] La parole de l’Éter­nel fut adressée à Jonas une sec­onde fois » (Jon 2.2, 10 et 3.1). Avec Dieu, vous aurez une deux­ième chance, et même une troisième, une qua­trième et une cinquième ! Ses com­pas­sions « se renou­vel­lent chaque matin » (La 3.23). Aujour­d’hui est un cadeau, c’est pourquoi on l’ap­pelle « le présent ». Alors, oubliez le passé, prof­itez du présent, et recom­mencez à vivre !