Brenda Jank estime que la culpabilité est souvent à l’origine de notre lassitude : « Chaque “oui” coupable implique un “non” pour une chose plus importante. Un jour n’a que 24 heures. On a beau être capable de faire plusieurs choses à la fois, il y a des limites concrètes impossibles à dépasser. On néglige systématiquement les vraies priorités. On s’irrite et on s’impatiente avec ceux qu’on aime. On ne dort pas assez. Les jours défilent sans qu’on soit sensible à la présence de Dieu ». Vous reconnaissez-vous ? Quand les gens ont appris que Jésus avait guéri la belle-mère de Pierre, une foule s’est rassemblée, et Jésus a fait des miracles jusque tard dans la nuit. Lorsqu’il s’est éclipsé tôt le lendemain pour prier, les disciples sont partis à sa recherche. « Quand ils l’eurent trouvé, ils lui dirent : Tous te cherchent » Mais notez la réponse de Jésus : « Allons ailleurs » (Mr 1.38). Il a choisi d’être guidé par l’Esprit, non par la culpabilité. Au lieu de croire que vous devez satisfaire tous les besoins du monde, dites plutôt : « Je vais d’abord prier et je reviendrai vers vous ». Puis, dans la prière, écoutez avec soin et décidez en fonction de la réponse à cette question : Dire « oui » à cette requête m’obligera-t-il à dire « non » à une chose importante ? Il est essentiel de discerner votre appel à chaque étape de votre vie. Il faut être honnête, humble et courageux pour garder le cap. Face à une situation qui risque de vous conduire au surmenage, même si vous êtes prêt à en payer le prix, voulez-vous que votre famille le paie aussi ? Pensez‑y.