Au moment de sa déportation à Auschwitz, Viktor Frankl préparait un livre sur le sens de la vie. Mais quand on lui a brutalement pris tous ses vêtements, y compris le manteau où était caché son manuscrit, il s’est demandé si sa vie avait vraiment un sens. Puis quelque chose est arrivé : les Nazis lui ont donné les haillons d’un détenu envoyé en chambre à gaz, et Frankl a trouvé dans une poche une feuille sur laquelle était inscrite cette prière juive : « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (De 6.4–5). Frappé par cette coïncidence, il s’est dit qu’il était peut-être préférable de vivre ses idées au lieu de les coucher sur le papier. Plus tard, il a écrit : « Rien au monde ne nous aide autant à survivre que d’avoir un but dans l’existence. Celui qui connaît le “pourquoi” de sa vie peut endurer presque tous les “comment”. Charles Dickens était boiteux. Händel l’était aussi. Homère était aveugle. Platon était bossu. Sir Walter Scott était paralysé. Paul a passé plus de sept ans de son ministère en prison. Qu’est-ce qui a permis à ces gens de surmonter leur handicap ? Un but ! Chacun d’eux avait un rêve, nourri par une flamme impossible à éteindre. Leur “pourquoi” surpassait tous les “comment” ». Qu’en est-il pour vous ?