La per­son­ne la plus pau­vre au monde n’est pas celle qui manque d’ar­gent mais celle qui manque d’une vision don­née par Dieu. Une vision demande foi et dis­cerne­ment. À moins de savoir pour quoi vous devez vous bat­tre, vous risquez : 1) de livr­er les mau­vais com­bats, 2) de com­bat­tre au mau­vais moment, 3) de vous engager quand vous devriez vous abstenir, 4) de lut­ter parce qu’il vous faut gag­n­er pour vous sen­tir bien, 5) de vous bat­tre même si la bataille est per­due d’avance mais votre orgueil ne l’ac­cepte pas. L’essen­tiel est de rester con­cen­tré sur le but que Dieu vous a fixé. John Mason dit : « Un des­tin retardé fait les délices du dia­ble ». Si Satan ne peut pas vous bat­tre d’un coup, il cherchera à vous dis­traire des choses impor­tantes, ou à vous élim­in­er en vous pous­sant à pren­dre les mau­vais­es déci­sions. Dans les deux cas, il gagne et vous perdez. Tout ce qui est bon n’est pas for­cé­ment bon pour vous. Quand Dieu vous a déjà con­fié beau­coup de choses, apprenez à dire « non » à tout le reste. Le jour où vous y arrivez, vous vous libérez des attentes d’autrui et du besoin de leur appro­ba­tion. Soyons clair : « non » ne sig­ni­fie pas « jamais » ; sou­vent, ça veut dire « pas main­tenant ». En vous dis­per­sant, vous devenez médiocre et inef­fi­cace. En cher­chant à com­bat­tre sur tous les fronts, vous vous fatiguez et vous ratez les vic­toires qui comptent. Com­bat­tre sans rien en tir­er revient à arroser une cabane en feu alors que per­son­ne n’est à l’in­térieur. Alors gardez votre énergie pour le jour où vous devez accom­plir quelque chose de vrai­ment important.