Une bataille fait rage entre votre vrai moi, épanoui et en har­monie avec la per­son­ne que vous êtes sup­posée être, et un moi insat­is­fait et mal dans sa peau. Pour anesthési­er un temps la souf­france, vous prenez de mau­vais­es habi­tudes : trop de télé, trop de bois­son, sex­u­al­ité débridée, dépens­es exces­sives. Vos pen­sées se lais­sent envahir par la crainte et la colère. Appren­dre vous paraît vain. Le plus sou­vent, vous ne pensez qu’à vous-même. En revanche, l’épanouissement de soi trans­forme : 1) votre âme. Vous avez l’impression de recevoir des idées et de l’énergie d’une source extérieure. Et c’est le cas. L’Esprit de Dieu vous rem­plit. On dit qu’on est inspiré, ce qui sig­ni­fie « avoir le souf­fle de Dieu ». Dieu respire en vous. Vous revivez et ressen­tez une nou­velle rai­son de vivre. 2) votre esprit. Vous êtes dans la joie et la paix. Vous avez le désir d’aimer et d’apprendre. Vous êtes lit­térale­ment trans­for­mé par « le renou­velle­ment de l’in­tel­li­gence » (Ro 12.2). 3) votre temps. Vous vous réveillez chaque jour avec exci­ta­tion et vous réalisez que vous n’êtes jamais trop jeune pour vous épanouir. Mozart com­po­sait déjà à l’âge de cinq ans. Paul a con­fié à Tim­o­th­ée : « Que per­son­ne ne méprise ta jeunesse » (1Ti 4.12). Vous réalisez aus­si que vous n’êtes jamais trop vieux pour vous épanouir. Grand­ma Moses s’est mise à la pein­ture à 69 ans, et Marc Cha­gall a pro­duit quelques-uns de ses chefs d’œuvre après ses 90 ans. Il est dif­fi­cile de repouss­er ses lim­ites. Mais quand vous le faites et met­tez à prof­it ce pour quoi Dieu vous a créé, vous com­mencez à vous épanouir.