Aucun nom don­né à Dieu dans l’Écri­t­ure ne con­sole plus que : « le Père riche en bon­té, le Dieu qui accorde le récon­fort en toute occa­sion ! » (v.3). Notez bien : « le récon­fort en toute occa­sion ». Ni excep­tion ni lim­ite au récon­fort de Dieu, peu importe la grav­ité des cir­con­stances. Il est dans la nature de Dieu de récon­forter. C’est qui il est et ce qu’il désire faire ! Vous ne pou­vez pas être proche de lui sans avoir été récon­forté. Un manque de récon­fort provient d’une rup­ture avec Dieu, générale­ment le résul­tat d’un manque de foi. Le récon­fort vient par la foi. Vous pou­vez savoir intel­lectuelle­ment qu’il est « le Dieu de toute con­so­la­tion », mais ne pas vous sen­tir récon­forté à cause de vos doutes. Jésus a appris aux aveu­gles venus pour guérir : « Qu’il vous soit fait selon votre foi » (Mt 9.29). Il faut ajouter « croire » à « savoir » pour con­naître le récon­fort. La foi vient d’abord, non après ! Sup­posez que vous embar­quez pour votre pre­mière croisière en ayant des doutes sur la sécu­rité à bord. Le cap­i­taine vous assure pour­tant qu’il a une solide expéri­ence, que le paque­bot est neuf, équipé des plus récentes tech­nolo­gies. Si, comme bien des chré­tiens, vous refusez de le croire avant de l’avoir vécu, vous allez ou bien débar­quer ou bien faire la tra­ver­sée en étant inutile­ment malade et anx­ieux. En revanche, si vous faites con­fi­ance au cap­i­taine, vous per­drez vite votre anx­iété au prof­it du récon­fort ! Aujour­d’hui, décidez de faire con­fi­ance au « cap­i­taine de notre salut », celui qui « nous récon­forte dans toutes nos détress­es », et il vous réconfortera.