Quand Satan revient sur votre passé, rap­pelez-lui ce que Dieu a dit : « Je ne me sou­viendrai plus de leurs péchés ». Dieu n’a pas per­du la mémoire, il a choisi d’ou­bli­er vos péchés. Si vous ne le faites pas, vous remet­tez son par­don en ques­tion, per­me­t­tez à l’en­ne­mi de vous cul­pa­bilis­er, et perdez la con­fi­ance néces­saire pour obtenir ce que Dieu vous a promis (voir 1Jn 3.21–22). En ressas­sant le passé, non seule­ment vous le gardez actuel, mais vous le ren­forcez. Ce que vous enfouis­sez en vous risque de refaire sur­face dans les moments de faib­lesse. Tout comme per­son­ne ne peut savoir quand un vol­can éteint peut se réveiller, vous ne pou­vez prévoir l’éruption d’un prob­lème non résolu et l’explosion de paroles blessantes et de com­porte­ments destruc­teurs qui l’accompagne. C’est seule­ment en accep­tant le par­don de Dieu et en par­don­nant à vous-même et aux autres que vous pou­vez bris­er l’emprise du passé. La honte n’est pas une béné­dic­tion, c’est le poids que Jésus a pris sur lui à la croix. Alors déposez-la et éloignez-vous ! La Parole de Dieu dit : « Autant l’ori­ent est éloigné de l’oc­ci­dent, autant il éloigne de nous nos offens­es » (Ps 103.12). Pourquoi y a‑t-il un Pôle Nord et un Pôle Sud et pas de pôles est ou ouest ? Parce que cette dis­tance est infinie et non mesurable. Com­prenez-vous ? Si Satan revient con­stam­ment sur votre passé, c’est parce qu’il espère que vous ignorez la vérité, ou que votre avenir lui fait peur et qu’il veut vous en écarter. Ne mordez pas à l’hameçon ! Mon­trez-lui la croix de Christ, refusez toute dis­cus­sion, et pour­suiv­ez votre route.