Joseph a dit à ses frères : « Ne vous faites pas de reproches pour m’avoir vendu ainsi. […] Dieu m’a donc envoyé dans ce pays avant vous, pour que vous puissiez […] survivre » (v.5, 7). Plus nous oublions la grâce que nous avons reçue de Dieu, plus nous avons tendance à culpabiliser les autres. Souvent c’est votre pardon qui permet aux autres de se pardonner à eux-mêmes ! Ce n’est pas chose facile. Paul a écrit : « Je persécutais […] l’Église » (Ga 1.13). Après avoir persécuté l’Église, le voilà maintenant qui prêche dans les mêmes villes, et devant qui ? Les veuves et les orphelins de ses victimes ! Si Paul n’avait pas appris à recevoir la grâce de Dieu, il n’aurait pas pu accomplir la volonté de Dieu. Certaines tribus punissaient les meurtriers en les attachant à leurs victimes. Paul y pensait sans doute quand il a écrit : « Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Ro 7.24). Rien n’est plus pesant que la culpabilité. 1) Elle vous malmène. 2) Vous laissez une mauvaise impression partout où vous passez. Même vos amis finissent par se lasser et dire : « Laisse tomber ». 3) Elle détruit vos relations. Qui veut être en compagnie d’une personne obsédée par un cadavre ? Toute nouvelle relation ne vous sert qu’à panser les blessures causées par la précédente. 4) Elle altère votre santé, parce que vous n’êtes pas fait pour traîner votre rancœur. Coupez‑y court ! Quelqu’un a dit : « Chacun devrait avoir une concession spéciale dans un cimetière pour y enterrer les fautes de ses amis et ses proches ». Creusez s’il le faut, puis enterrez et passez à autre chose !