Les obsta­cles et les con­tretemps sont les cadeaux que Dieu fait à ceux qui ne comptent que sur eux-mêmes. Il ne veut pas que vous fassiez de vos faib­less­es une béquille ou une excuse, mais il les utilis­era pour vous ramen­er à lui. Paul a écrit : « Il m’a été mis une écharde dans la chair, […] pour que je ne sois pas enflé d’orgueil » (v.7). Pourquoi Dieu voudrait-il que vous restiez con­scient de vos lim­ites ? Pour vous embar­rass­er ? Non, pour vous rem­plir de puis­sance afin que vous fassiez sa volon­té. Dieu a l’in­ten­tion d’aug­menter, non de dimin­uer le besoin que vous avez de lui. Cet exem­ple vous aidera peut-être. Imag­inez qua­tre anneaux d’aci­er. Le pre­mier sup­porte quar­ante kilos, le deux­ième trente, le troisième vingt, et le qua­trième dix. Reliés ensem­ble, quel poids max­i­mum peu­vent-ils sup­port­er ? Cent kilos ? Non, la chaîne n’est pas plus solide que son mail­lon le plus faible, la réponse est donc : dix kilos ! Et c’est pareil pour nous : nos faib­less­es lim­i­tent notre force. Donc, on les jus­ti­fie ou on les cache. Mais c’est dan­gereux car les quelques suc­cès obtenus en comp­tant sur vos pro­pres forces vous don­neront l’im­pres­sion de pou­voir tout gér­er vous-même. Paul était si tal­entueux que Dieu a per­mis qu’il passe par des moments dif­fi­ciles pour le met­tre à genoux et le forcer  à dépen­dre de lui. Après avoir prié sans cesse que Dieu lui ôte ses faib­less­es, Paul a finale­ment pu dire : « Je me glo­ri­fierai donc bien plus volon­tiers de mes faib­less­es, afin que la puis­sance de Christ repose sur moi » (v.9). Alors aujour­d’hui, comptez sur Dieu !