Les pris­ons romaines étaient ter­ri­bles. On vous y fla­gel­lait et vous met­tait les fers aux pieds. On ne changeait jamais vos vête­ments ensanglan­tés. Et le pire était la « prison intérieure » (Ac 16.24), là où Paul et Silas étaient détenus. Pas d’eau, pas de place, et un sem­blant de toi­lettes dont la puan­teur empêchait de dormir. Les sui­cides étaient fréquents. Un vrai cauchemar ! Pour­tant « Paul et Silas […] chan­taient […], et les pris­on­niers les écoutaient » (v.25). « Les autres pris­on­niers ne pou­vaient en croire leurs oreilles » (The Mes­sage). Vous par­lez d’un impact ! C’est l’attitude de Paul qui les a mar­qués, bien avant ses con­vic­tions religieuses. Voyons les choses en face, n’importe qui peut chanter à l’église, y com­pris les hyp­ocrites. Mais pou­voir louer Dieu au milieu des souf­frances, c’est autre chose. Com­ment ont-ils fait ? Ils voy­aient par la foi ! Ce qui compte, ce n’est pas ce que vous avez per­du mais ce qui vous reste ! Paul n’a pas seule­ment chan­té en prison, il y a écrit quelques-uns de ses meilleurs textes. Voici sa recette : « Tout ce qui m’arrive dans cette prison ne sert qu’à faire mieux con­naître le Christ, que je vive ou que je meure. Ils ne m’ont pas fait taire ; ils m’ont don­né un pupitre ! Vivant, je suis le mes­sager du Christ ; mort, je suis sa splen­deur. La vie con­tre encore plus de vie ! Je serais tou­jours gag­nant » (Ph 1.19–21, The Mes­sage). Que faire con­tre de telles per­son­nes ? Elles sont invin­ci­bles. Leur force vient d’une source intariss­able : la foi. Aujourd’hui, adoptez la per­spec­tive de la foi !