Voici deux erreurs que nous faisons au moment de prier. 1) Nous nous focal­isons sur nos échecs. Du coup nous pri­ons sans foi et sans assur­ance (voir 1Jn 3.21–22). 2) Nous oublions d’ex­am­in­er nos motifs. Le Psalmiste a écrit : « Sonde-moi, ô Dieu, et con­nais mon cœur ! […] Regarde si je suis sur une mau­vaise voie » (Ps 139.23–24). Si Dieu ne répond pas à cer­taines de nos prières, en tous cas pas tout de suite, c’est pour notre pro­pre bien. Le pas­teur Jer­ry Sittser écrit : « Même si votre cause est juste, vous pou­vez encore vous tromper : mon­tr­er de l’orgueil, de la suff­i­sance dans la vic­toire, punir trop sévère­ment les mal­fai­teurs… Le plus grand dan­ger qui guette les gens en croisade est qu’ils devi­en­nent aveu­gles à leurs pro­pres erreurs. Ils se bat­tent pour les droits civiques mais méprisent le peu­ple. Ils sou­ti­en­nent le mod­èle biblique de la sex­u­al­ité mais ne mon­trent que peu d’é­gards pour leur con­joint. Une prière non exaucée est un cadeau de Dieu pour nous pro­téger de nous-mêmes. Si toutes nos prières obte­naient des répons­es nous feri­ons de l’abus de pou­voir, voudri­ons chang­er le monde à notre façon, et l’en­fer serait sur terre. Comme des enfants gâtés, nous voudri­ons tou­jours plus. Nous chercheri­ons le suc­cès aux dépens des autres. Le venin du pou­voir nous mèn­erait à de nom­breux excès. Ésaïe a dit : “C’est pourquoi l’Éter­nel attend pour vous faire grâce” (Esa 30.18). Les prières non exaucées pro­tè­gent, brisent, ren­for­cent et trans­for­ment. Passés ces moments de blessures et de désil­lu­sion, ayez un feu nou­veau pour vous pré­par­er aux répons­es futures ». En résumé : priez pour les bons motifs !