Suiv­re Jésus sig­ni­fie invari­able­ment tra­vers­er des tem­pêtes. Lorsque vous chavirez et coulez rapi­de­ment, vous apprenez des choses sur le Seigneur que vous n’au­riez jamais con­nues autrement. D’abord vous vous éton­nez : « Com­ment ai-je pu me met­tre dans cette galère ? » Puis vous voyez sa main à l’œu­vre et finis­sez par dire : « Quel est donc celui-ci, car même le vent et la mer lui obéis­sent ? » (v.41). Les dis­ci­ples avaient fini par être prêts à suiv­re Jésus sans pos­er de ques­tions. C’est ce que Dieu a prévu pour vous. « N’ayez pas peur » n’est pas un appel à la naïveté ou à l’ig­no­rance. Dieu sait bien que nous ne pou­vons rester insen­si­bles aux épreuves que la vie nous apporte. Mais tant que Pierre regar­dait Jésus, les vagues ne pou­vaient l’en­gloutir. Alors regardez à Dieu, appuyez-vous sur sa Parole, et rap­pelez-vous sa bon­té. La Bible dit : « Nous devons prêter une plus vive atten­tion à ce que nous avons enten­du, de peur d’aller à la dérive » (Hé 2.1). Faites tout pour garder les yeux fixés sur le Seigneur. C. S. Lewis a écrit : « Quels que soient les points de vue que nous dicte la rai­son, nos pen­sées fluctuent. Je le sais par expéri­ence. Depuis que je suis chré­tien, je me dis par­fois que tout paraît telle­ment improb­a­ble. Mais quand j’étais athée, il m’arrivait de penser que le chris­tian­isme sem­blait ter­ri­ble­ment vrai… Voilà pourquoi la foi est une ver­tu si néces­saire : à moins d’imposer des lim­ites à ses pen­sées, on ne sera jamais un chré­tien ou un athée sûr de ses con­vic­tions mais une véri­ta­ble girou­ette. C’est pourquoi il faut dévelop­per sa foi ». Voici donc votre parole du jour : n’ayez pas peur.