Donnez-vous à Dieu

Celui ou celle qui affirme : « Je ne peux rien faire pour moi, je suis comme je suis », a rai­son, mais juste pour une part ! Des chercheurs ont recen­sé plus d’une cen­taine de vrais jumeaux séparés dès leur nais­sance. Élevés dans des cul­tures, reli­gions et pays dif­férents, ils ont com­paré leurs pro­fils. Il est apparu claire­ment que plus de 70% de leurs car­ac­téris­tiques étaient hérédi­taires. Leur ADN déter­mi­nait la plu­part de leurs qual­ités et défauts. Jim et Jim étaient jumeaux, séparés jusqu’à l’âge de 39 ans. Leur femme s’ap­pelait Lin­da, leur chien Toy, ils souf­fraient des mêmes migraines, fumaient trop, aimaient la bière, les gross­es voitures, et tous les deux étaient shérifs adjoints. Leurs per­son­nal­ités étaient des copies con­formes. Alors sommes-nous des mar­i­on­nettes jouant un scé­nario écrit à l’a­vance, sans volon­té pro­pre ou choix per­son­nel ? Pas du tout. Au con­traire des ani­maux, nous sommes capa­bles de pen­sées rationnelles et d’ac­tions réfléchies. En dépit de notre bagage géné­tique, nous ne sommes pas oblig­és de réa­gir à chaque envie pres­sante. L’hérédité peut par­fois nous guider, mais nous pou­vons con­trôler nos pul­sions. C’est là qu’in­ter­vient la nou­velle nais­sance. Dieu nous donne une nature neuve et les forces pour venir à bout de l’an­ci­enne. Paul affirme : « Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mor­tel, et n’obéis­sez pas à ses con­voitis­es. Ne livrez pas vos mem­bres au péché, comme armes pour l’in­jus­tice ; mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort, et offrez à Dieu vos mem­bres, comme armes pour la jus­tice » (v.12–13).