Douze abeilles sont enfer­mées dans un bocal dans une pièce obscure. Une lumière vient éclair­er le fond du bocal, puis on ôte le cou­ver­cle. Instinc­tive­ment, les abeilles volent vers la lumière et meurent en butant sur le fond. Les chercheurs recon­duisent l’ex­péri­ence avec douze mouch­es ordi­naires. En quelques sec­on­des les mouch­es trou­vent la sor­tie du bocal. Certes, les abeilles sont plus intel­li­gentes que les mouch­es et leur instinct de survie est meilleur. C’est pour­tant cet instinct même qui con­damne les abeilles. Retenez la leçon. Vous pou­vez être très intel­li­gent, et échouer néan­moins à cause de vos a pri­ori. Préjugés, rigid­ité, et force de l’habi­tude peu­vent vous amen­er à faire des choses inutiles et insen­sées. James Dob­son avoue : « Jusqu’en 1992, j’écrivais mes livres au cray­on sur des vieux bloc-notes. Je l’ai fait des années après l’apparition des traite­ments de textes. Le vingtième siè­cle était presque achevé avant que je ne décide de le rejoin­dre ». Avez-vous peur d’a­ban­don­ner de vieilles croy­ances, d’ac­quérir de nou­velles com­pé­tences ou de vous lancer dans un nou­veau pro­jet ? Quand vous avez fini d’ap­pren­dre, vous êtes fini(e) ! Les seules lim­ites sont celles que nous nous met­tons nous-mêmes en refu­sant d’ap­pren­dre. « Donne au sage, et il devien­dra plus sage ; donne la con­nais­sance au juste, et il aug­mentera son savoir » (Pr 9.9). « Un cœur intel­li­gent acquiert la con­nais­sance, et l’or­eille des sages recherche la con­nais­sance » (Pr 18.15). Ne lais­sez pas vos craintes et vos idées reçues vous empêch­er de grandir ; lais­sez-vous enseigner.