Votre appel sera toujours lié à un besoin non satisfait ou une occasion de faire le bien. Moïse a découvert son appel en entendant les plaintes du peuple opprimé. William Wilberforce a consacré sa vie à l’abolition de l’esclavage en Angleterre. Nelson Mandela aurait pu faire une brillante carrière d’avocat. Mais il a choisi une autre voie, qui lui a valu des années de détention. Lorsqu’il a été enfin libéré, il n’a pas cherché la vengeance mais la justice et l’égalité pour son peuple, et il a transformé son pays. Ézéchiel écrit : « J’arrivai à Tel-Aviv, chez les déportés […] ; là je demeurai sept jours, accablé au milieu d’eux. Au bout de sept jours, la parole de l’Éternel me fut adressée » (Ez 3.15–16). Si vous voulez découvrir votre appel, commencez à prier pour des situations qui vous troublent profondément. D’habitude nous essayons d’éviter l’inconfort, mais si vous sentez que votre appel implique d’aider les pauvres, passez du temps auprès de ceux qui sont dans la misère. Laissez-vous émouvoir. Ayez la conviction que les choses doivent changer, et priez sans cesse : « Seigneur, fais de moi un vecteur de changement. » Lorsque Jésus a appelé ses disciples, il a choisi des gens de tous horizons : un médecin, un fonctionnaire, une poignée de pêcheurs. Il leur a dit en substance : « Je crois en vous. Ce que je sais, je vous l’apprendrai », et leur a promis ceci : « Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais ». En résumé, Jésus investit ses disciples de sa puissance pour qu’ils aillent œuvrer comme lui. Aujourd’hui, c’est ce qu’il vous appelle à faire.