Lors d’un repas de mariage, la mère de Sarah, qua­tre ans, lui explique qu’il y a deux gâteaux, un pour cha­cun des mar­iés. Sarah lui demande : « Mais pourquoi ? Ils n’ont pas com­pris qu’ils doivent tout partager main­tenant ? » La Bible dit : «  Celui qui est mar­ié s’in­quiète […], des moyens de plaire à sa femme. […] Celle qui est mar­iée s’in­quiète […], des moyens de plaire à son mari » (v.33–34). Si vous con­sacrez plus de temps à votre car­rière qu’à votre cou­ple, il y a de bonnes chances que le mariage ne dure pas. Quand vous épousez quelqu’un, vous épousez toute sa per­son­nal­ité et tout son passé. Il faut tout acheter en bloc ! Si vous le deman­dez à Dieu, il vous don­nera à tous deux la sagesse et la grâce de grandir dans l’har­monie. L’ef­fet peut ne pas être immé­di­at. Comme Shake­speare l’a écrit : « Quelle blessure n’a jamais guéri autrement que peu à peu ? » Même une petite coupure met du temps à guérir. Mais Dieu vous don­nera l’huile de la com­pas­sion et le baume de l’amour à répan­dre sur les blessures de votre con­joint. Per­son­ne ne doit se ren­dre disponible au tra­vail au détri­ment de son foy­er. Votre appel con­cerne avant tout votre famille, puis s’é­tend à votre pro­fes­sion et ensuite à tout le reste. En fait, du ver­set 32 au ver­set 35, Paul dit en sub­stance : « Je libère ceux qui sont mar­iés du niveau de con­sécra­tion que j’at­tends des céli­bataires, afin qu’ils aient du temps pour leur rela­tion ». Vous dites : « Mais j’ai besoin de pass­er du temps avec Dieu. » Vous êtes appelé(e) à aimer Dieu, et votre conjoint !