Jacques écrit : « Mes frères, con­sid­érez comme un sujet de joie com­plète les divers­es épreuves que vous pou­vez ren­con­tr­er, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi pro­duit la patience. Mais il faut que la patience accom­plisse une œuvre par­faite, afin que vous soyez par­faits et accom­plis, et qu’il ne vous manque rien. Si quelqu’un d’en­tre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu […], et elle lui sera don­née. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est sem­blable au flot de la mer, que le vent agite et soulève. Qu’un tel homme ne pense pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur » (v.2–8). Notez trois choses dans ces ver­sets : 1) Votre foi grandit lorsqu’elle est éprou­vée. Vous ne saurez jamais si votre ancre est solide tant que vous n’aurez pas affron­té le souf­fle de la tem­pête. 2) Dieu vous don­nera la sagesse qu’il faut pour gér­er l’épreuve. Pour autant, il ne répon­dra pas à toutes vos ques­tions. Donc, au lieu de l’interroger, vous devriez prier : « Seigneur, com­ment veux-tu que j’utilise cette épreuve pour dévelop­per ma vie spir­ituelle ? Com­ment coopér­er avec toi pour récolter le max­i­mum de béné­fices ? Que veux-tu voir chang­er dans ma vie ? » Ces ques­tions, Dieu va y répon­dre. 3) Il vous faut être prêt(e) à obéir. Vous pou­vez tou­jours deman­der à Dieu la sagesse, puis marchan­der, gag­n­er du temps ou traîn­er des pieds pour chercher à savoir s’il faut lui obéir ou non. Si vous êtes ce genre de per­son­ne, N’attendez rien du Seigneur. Lorsque Dieu vous donne sa sagesse, votre pre­mière réponse devrait être : « Par­le, car ton servi­teur écoute » (1S 3.10).