N’avez-vous jamais vu un bloc d’argile être trans­for­mé en un mag­nifique objet ? L’argile ne peut chang­er tout seul. La force pour le faire se trou­ve entre les mains du poti­er. Ésaïe dit : « Nous sommes l’argile, et c’est toi notre poti­er. Nous sommes tous l’ou­vrage de tes mains ». Ça veut dire que vous n’êtes plus tenu(e) de vivre le reste de votre exis­tence avec vos pho­bies et vos com­plex­es. Dieu peut vous chang­er. Même si toute votre vie vous avez trem­blé, vous n’avez plus à le faire main­tenant. Même si vous êtes né(e) dans la pau­vreté et le rejet, vous n’êtes pas obligé(e) de mourir de cette façon. Qui vous a dit que vous ne pou­vez pas chang­er ? D’où vien­nent ces com­men­taires tels que : « Je suis juste inqui­et par nature », ou : « J’ai tou­jours été pes­simiste, c’est comme ça », ou : « Je viens d’une famille d’al­cooliques et de drogués, donc je ne serai jamais libre » ? Feriez-vous le même con­stat pour votre physique ? « C’est juste dans ma nature d’avoir une jambe cassée. Je n’y peux rien ! » Bien sûr que non. Si votre corps fonc­tionne mal, vous cherchez de l’aide. Ne devriez-vous pas faire de même avec vos appétits insen­sés, vos aigreurs et vos pro­pos égoïstes ? Ce que le monde voit comme un déchet, Dieu le con­sid­ère comme un tré­sor poten­tiel. Et tel un poti­er, il peut vous pren­dre, vous façon­ner, et faire de vous un vase sanc­ti­fié (voir 2Ti 2.21). Il vous suf­fit de met­tre votre vie entre ses mains. Lorsque vous cessez de vouloir chang­er par vous-même et vous aban­don­nez à Dieu, vous voyez un change­ment vrai et durable se met­tre en place.