Salomon a écrit : « Hon­ore l’Éter­nel avec tes biens et avec les prémices de tout ton revenu : alors tes gre­niers seront abon­dam­ment rem­plis, et tes cuves regorg­eront de vin nou­veau » (v.9–10). Ces mots s’adres­saient à des gens qui vivaient de leurs ter­res et de leur bétail. À chaque nou­velle mois­son ou nou­velle nais­sance d’une bête, ils appor­taient la pre­mière gerbe ou l’ag­neau pre­mier né au tem­ple et l’of­fraient au Seigneur. On appelait cela des « prémices ». Par ce geste, ils recon­nais­saient : « Tout ce que j’ai vient de Dieu, et appar­tient à Dieu. Et tout ce dont j’au­rais besoin pour l’avenir dépend de la bon­té de Dieu envers moi. » Pour gér­er votre argent, vous n’en­ten­drez jamais de principe plus impor­tant que celui-ci : don­nez à Dieu vos « prémices », non vos restes ! L’homme d’af­faires Arthur DeMoss était un grand bien­fai­teur qui avait con­sacré des mil­lions à l’œuvre de Dieu et lais­sé der­rière lui une fon­da­tion pour per­pétuer son héritage. DeMoss dis­ait que pour réus­sir, il vous faudrait don­ner à Dieu le pre­mier dix­ième de chaque dol­lar, la pre­mière heure de chaque jour, et le pre­mier jour de chaque semaine. Il n’y a pas meilleure façon d’avoir du suc­cès dans la vie. Vous dites : « Alors Dieu ne va pas m’aimer si je ne paie pas la dîme ? » Faux ! Vous ne pou­vez rien faire pour mérit­er l’amour de Dieu, mais vous devez par­fois agir pour vivre chaque jour ses béné­dic­tions. Et l’une de ces actions est de lui don­ner le pre­mier dix­ième de vos revenus. Si vous le faites, en ter­mes agri­coles, « [vos] gre­niers seront abon­dam­ment remplis ».