Dévelop­per sa foi, c’est comme appren­dre à nag­er. Observez : 1) la peur est comme l’eau ; si on la laisse faire, on est entraîné par le fond. 2) on ne sur­nage pas indéfin­i­ment. 3) il y a un point de non-retour. 4) la foi est comme l’air dans les poumons. Il vous porte et vous main­tient à flot, il suf­fit de vous déten­dre. Avez-vous déjà observé un bon nageur ? À cha­cun de ses mou­ve­ments, il saisit ce qui est devant lui et le repousse der­rière lui, ce qui le propulse vers son objec­tif. Il s’empare de ce qui se trou­ve entre lui et son but, et s’en sert pour l’atteindre. Par­fois nous dis­ons en dés­espoir de cause : « Il me suf­fit de garder la tête hors de l’eau. » C’est pos­si­ble tant que vous restez en mou­ve­ment et main­tenez vos efforts. C’est lorsque vous vous sen­tez dans une impasse qu’il faut vous servir de la foi que Dieu a placée en vous pour aller de l’avant. Jésus a dit : « Le roy­aume des cieux est soumis à la vio­lence, et ce sont les vio­lents qui le ravis­sent » (Mt 11.12). Le mot « vio­lence » évoque la force, la pas­sion et l’intensité. Soyez implaca­ble avec vous-même et bat­tez-vous sans relâche, avec la cer­ti­tude que le Seigneur se tient à vos côtés : « Je recon­nais que Dieu est pour moi » (Ps 56.10). Votre des­tin dépend des eaux dans lesquelles vous nagez. Soit elles vous trans­portent, soit elles vous sub­mer­gent. La foi est indis­pens­able pour per­sévér­er. Si vous aban­don­nez, Dieu ne peut rien faire de plus pour vous ! Aujourd’hui, que vous soyez en mode brasse, crawl ou toute autre nage, main­tenez vos efforts.