Si vous aimez avoir la paix, en général vous cherchez vos pro­pres intérêts. Mais si vous aimez faire la paix, vous vous met­tez en sit­u­a­tion d’aider les autres. Faire la paix n’est pas facile. Si vous décidez de trou­ver un ter­rain d’en­tente, vous vous ren­dez vite compte que « celui qui se trou­ve au milieu de la route se fait ren­vers­er des deux côtés ! » Soyons hon­nêtes, il est sou­vent plus con­fort­able de savoir d’où vient le dan­ger, savoir qui crain­dre ou haïr. Mais il est dit dans la Bible : « Autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes » (Ro 12.18). Vous devez donc appren­dre à com­pos­er avec des gens qui ne pensent pas comme vous. Inutile de chang­er d’opin­ion ou de mes­sage, mais par­fois vous aurez à chang­er votre approche. Faire la paix, c’est s’en­gager dans un vrai dia­logue, au lieu d’é­couter un seul « son de cloche ». Ris­quer le rejet n’est facile pour per­son­ne. La force des arti­sans de paix est donc cru­ciale pour résoudre les con­flits. Il est trop ambitieux d’e­spér­er que toutes les dif­férences peu­vent faire un mélange homogène. Une salade com­posée, où chaque ingré­di­ent garde sa saveur et sa tex­ture, est un objec­tif plus raisonnable. Une réelle volon­té de paix com­mence dans le cœur, non dans la tête. La Bible dit : « L’amour ne suc­combe jamais » (1Co 13.8). Si les gens se sen­tent aimés et com­pris, ils font tomber leurs bar­rières et com­men­cent à s’ou­vrir les uns aux autres. Dans ce cas, non seule­ment le prob­lème peut se résoudre, mais les cœurs et les pen­sées peu­vent guérir. C’est pour cette rai­son que Jésus a dit : « Heureux les arti­sans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! »