Pour les four­mis, il n’y a pas de tra­vail ingrat ou trop indigne. Qu’elles dépla­cent des détri­tus ou de la nour­ri­t­ure, elle vont gaiement au boulot. Dom­mage qu’au­jour­d’hui si peu de gens leur ressem­blent ! Quelqu’un a dit avec ironie : « Si vous voulez préserv­er vos ados de l’eau chaude, plongez‑y quelques assi­ettes sales ! » Tout tra­vail peut et devrait être fait pour la gloire de Dieu (voir 1Co 10.31). Ce sim­ple ver­set le résume par­faite­ment : « En tout tra­vail se trou­ve du prof­it ». Apprenez à vos enfants la manière tra­di­tion­nelle de gag­n­er de l’ar­gent : tra­vailler pour l’obtenir ! Le mot « voca­tion » vient du latin « vocare », qui sig­ni­fie « appel­er ». Alors peu importe l’emploi, ou la voca­tion, c’est un appel de Dieu. Mar­tin Luther King l’a déclaré à juste titre : « Tous les gens ne sont pas appelés à exercer de hautes fonc­tions. Très peu même devi­en­nent des génies. Beau­coup sont appelés à tra­vailler en usine, dans les champs ou dans les rues. Mais aucun tra­vail n’est insignifi­ant. » Votre rôle de par­ent est de pré­par­er vos enfants à la vie active, alors faites-le bien. Sinon ils auront une vie pénible, et ren­dront pénible la vie des autres. Pire encore, vous risquez fort de les retrou­ver un jour sur votre palier ! Les patrons ne payent pas les employés à ne rien faire. Alors con­di­tion­nez l’ar­gent de poche de vos enfants à l’ac­com­plisse­ment de quelques corvées domes­tiques : faire le lit, ranger la cham­bre, ton­dre la pelouse, sor­tir les poubelles, etc. Récom­penser sans respon­s­abilis­er c’est faire preuve de lax­isme. Et si vous aimez votre enfant, vous vous en garderez !