Qu’est-ce qui a finale­ment per­mis de met­tre fin à l’esclavage ? L’É­vangile de Jésus-Christ. Notez la courte let­tre de Paul à Philé­mon. Un esclave en fuite est jeté dans une prison romaine en com­pag­nie de Paul, et ce dernier le con­ver­tit à Christ. Lorsque l’esclave est libéré, Paul le ren­voie à son pro­prié­taire, Philé­mon. À cette époque, il est de cou­tume d’exé­cuter les esclaves en fuite après leur arresta­tion. Mais là, Philé­mon devient égale­ment chré­tien, con­ver­ti par l’apôtre Paul, qui lui apprend ceci : « Tu le retrou­ves […] non plus comme un esclave, mais […] comme un frère » Et cette nou­velle fra­ter­nité sonne le glas de l’esclavage. Au dix-neu­vième siè­cle, William Wilber­force est con­va­in­cu de péché par les prédi­ca­tions de John Wes­ley et se con­ver­tit. Wilber­force, petit homme bossu, devient un des mem­bres les plus puis­sants du Par­lement anglais. Ent­hou­si­as­mé par l’É­vangile et la lib­erté offerte par le Christ, il con­sacre toute son énergie et son élo­quence à faire cess­er l’odieux marché aux esclaves en Afrique. Les suc­cès qu’il ren­con­tre dans cette entre­prise à tra­vers l’Em­pire bri­tan­nique va réveiller les con­sciences aux États-Unis. En fait, les mou­ve­ments abo­li­tion­nistes qui ont réus­si à éradi­quer l’esclavage une fois pour toutes ont vu le jour suite aux procla­ma­tions toni­tru­antes prêchées du haut des chaires dans les États du Nord. C’est donc à tra­vers l’Église que l’esclavage a pris fin. Jésus est venu « pour guérir ceux qui ont le cœur brisé […], pour ren­voy­er libres les opprimés » (Lu 4.18). Êtes-vous mem­bre de l’Église rachetée de Christ ? Si non, vous pou­vez y adhér­er dès aujourd’hui !