N’avez-vous jamais rêvé d’échapper au stress du monde mod­erne ? Il y a sûre­ment des endroits sur terre où la vie est moins trép­i­dante et plus sim­ple. Ce rêve pousse une famille à s’installer en 1940 sur l’île de Guadal­canal dans la mer de Corail. Mais deux ans plus tard, la guerre éclate dans le Paci­fique et le cou­ple voit la bataille se dérouler sous leur nez. Man­i­feste­ment, ils avaient choisi le mau­vais endroit. Où aller pour échap­per aux nui­sances et au vacarme de la vie cita­dine ? Pourquoi pas sur la petite île de Grand Cay­man dans les Caraïbes ? Les touristes qui l’ont vis­itée affir­ment que c’est ce qui ressem­ble le plus au par­adis sur terre. Les rési­dents sont exempts de tax­es. La mer est calme et chaude et les orchidées poussent partout. Tout sem­ble par­fait, non ? Il y a pour­tant un hic. Des études médi­cales ont révélé que les deux affec­tions majeures dont souf­frent les habi­tants de  Grand Cay­man sont l’hypertension et la névrose. La vie sur une plage des tropiques n’est pas tou­jours ce qu’elle paraît être. Se pour­rait-il que le stress et la pres­sion que nous com­bat­tons vien­nent finale­ment de l’intérieur ? Bien sûr. Et nous res­terons dans la tour­mente où que nous viv­ions, jusqu’à ce que nous appre­nions à voir les choses en face. Voici com­ment le Psalmiste l’a fait : « Tu es un abri pour moi, tu me gardes de la détresse, tu m’en­toures de cris de délivrance. Je t’in­stru­irai et te mon­tr­erai la voie que tu dois suiv­re ; je te con­seillerai, j’au­rai le regard sur toi » (v.7–8).