Le statut social de Jaïrus s’apparente à celui de maire ou d’évêque. Mais si la situation de votre enfant est critique, votre renommée ne vous sert à rien. Jaïrus n’est pas le seul parent dans le malheur à se précipiter vers Jésus. Une femme des collines de Canaan arrive en trombe et crie : « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David. Ma fille est cruellement tourmentée par le démon » (Mt 15.22). Le père d’un garçon possédé vient lui aussi chercher de l’aide auprès des disciples. Quand ceux-ci se montrent incapables de lui porter secours, il se tourne vers Jésus. En larmes, il s’écrie : « Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Mr 9.24). Jésus répond à chaque situation. Il ne se détourne de personne. Et il ne veut pas non plus se détourner de vous. Après tout, vos enfants sont d’abord les siens. Le Psalmiste dit : « Voici que des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense » (Ps 127.3). Avec le salut, vos enfants sont les plus beaux cadeaux que Dieu vous fait. Et même s’ils vous appartiennent, ils sont encore à lui. Il les protège et pourvoit à leurs besoins. Peut-être ont-ils, comme le fils prodigue, enfreint toutes les lois divines et brisé votre cœur. Mais pour Dieu, vos prières sont une invitation à entrer dans leur vie. L’amour du père qui a fait revenir chez lui le fils prodigue ramènera aussi votre enfant rebelle. Jésus vous dit aujourd’hui ce qu’il a dit à Jaïrus : « Sois sans crainte, crois seulement et elle sera sauvée » (Lu 8.50).