L’histoire de Jaïrus est celle d’un père implo­rant et d’un sauveur omniprésent. Alors suiv­ez ce ver­set : « Répands ton cœur comme de l’eau devant la face du Seigneur ! Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants ». Par­ents, vous en êtes capa­bles. Vous pou­vez être des inter­cesseurs fidèles et apporter vos craintes à Jésus. D’ailleurs, si vous ne le faites pas, vous allez reporter vos peurs sur vos enfants. La crainte trans­forme cer­tains par­ents en gardes-chiourme qui véri­fient l’emploi du temps de leurs enfants et les antécé­dents de chaque copain à la loupe. Les enfants ont la sen­sa­tion de man­quer d’air et la méfi­ance s’installe. Un jeune étouffe dans une famille oppres­sante. D’un autre côté, la crainte peut men­er au lax­isme. Par peur que leurs enfants se sen­tent trop à l’étroit et enfer­més, cer­tains par­ents n’imposent pas de lim­ites : beau­coup de câlins, peu d’interdits. Ils ne se ren­dent pas compte qu’une dis­ci­pline sage est une preuve d’amour. Com­ment éviter ces extrêmes ? Priez ! Jésus a très peu par­lé du rôle de par­ent, mais ses actes en dis­ent long sur la prière. À chaque fois qu’un par­ent prie, Dieu répond. Moral­ité : si votre enfant con­naît des dif­fi­cultés, tournez-vous vers Jésus. Mais n’attendez pas une crise pour le faire. Chaque jour, quand vous les envoyez à l’école, bénis­sez-les. Priez en même temps que vous leur souhaitez bonne nuit. S’ils n’arrivent pas à bout d’un devoir, remet­tez-le avec eux dans la prière. Priez pour que vos enfants aient pleine­ment con­science de leur place dans ce monde et trou­vent une place dans l’éternité.