Rien d’étonnant à ce que Dieu fasse preuve de com­pas­sion envers des par­ents meur­tris. Après tout, il est père lui-même. N’est-il pas passé par toutes les émo­tions d’un par­ent ? Êtes-vous séparé(e) de votre enfant ? Lui aus­si a con­nu cette sépa­ra­tion. Votre enfant est-il mal­traité ? Le sien a été tor­turé et a subi des moqueries. Est-ce qu’on exploite votre enfant ? Lui, le fils de Dieu, a été con­fon­du par de faux témoignages et trahi par un dis­ci­ple cupi­de. Voyez-vous souf­frir votre enfant ? Dieu a vu son fils mourir sur la croix. Voulez-vous épargn­er à votre enfant tous les mal­heurs du monde ? Dieu aus­si. Mais à cause de son grand amour pour vous, « Il n’a pas épargné son pro­pre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : com­ment ne nous don­nerait-il pas tout avec son Fils ? » (Ro 8.32). Dieu peut exaucer toutes les prières. Peut-être avez-vous inter­cédé, mais votre enfant n’a pas survécu ? Il n’y a rien de pire que de per­dre un enfant. Peut-être avez-vous pen­sé que si Jésus a ressus­cité la fille de Jaïrus, il ressus­cit­era aus­si votre enfant ? Dieu com­prend votre éton­nement. Lui aus­si a per­du un fils. Et il déteste la mort encore plus que vous. Voilà pourquoi : « C’est lui qui a mis fin au pou­voir de la mort et qui […] a révélé la vie immortelle ». Pour les croy­ants, la mort est un sim­ple pas­sage vers le ciel. Peut- être qu’aujourd’hui, vous ne tenez pas votre enfant dans vos bras, mais sachez qu’il est à l’abri dans ceux de Dieu. Après la perte de son fils mort-né, David a regardé l’avenir avec foi et dit : « J’irai vers lui » (2S 12.23). Et vous fer­ez de même.