Au Moyen-Âge, un prêtre demande un jour à ses paroissiens de revenir le soir pour un sermon spécial sur Jésus. À leur arrivée, ils sont surpris de ne voir aucun cierge allumé dans le sanctuaire. Ils cherchent leur banc à tâtons et s’assoient. Le prêtre reste invisible, puis soudain ils l’entendent traverser l’église. Quand il arrive à la croix accrochée au mur, il allume un cierge. Sans un mot, il éclaire les pieds percés de Jésus, son côté, puis une main après l’autre. Soulevant le cierge, il illumine le visage ensanglanté et la couronne d’épines. Ensuite, il l’éteint et renvoie ses paroissiens chez eux. Il n’y avait rien d’autre à dire. Prenez les mots « Christ crucifié » et rajoutez « pour moi », et vous comprendrez ce que Dieu a fait en permettant que son fils exempt de péché soit cloué sur cette croix. Même si vous étiez la seule personne au monde, Christ serait mort pour vous. Il vous ouvre grand ses bras et vous dit : « Vois combien je t’aime ». Si vous êtes tenté(e) ou rongé(e) par la culpabilité, si Satan vous murmure : « Il n’y a aucun espoir pour toi », si votre orgueil s’attarde sur votre vertu et votre moralité, revenez à la croix. Isaac Watts le résume dans ce célèbre cantique : « Si je t’offrais le monde entier, ce don serait pris en pitié. Amour si grand, si pur, si doux veut âme, corps, mon cœur, mon tout ».