Nous avons parfois du mal à nous autoriser à penser, dire ou apprécier certaines choses parce que nous craignons le désaveu des autres. Nous vivons selon leurs convictions au lieu des nôtres. Il n’y a rien de pire que l’esclavage religieux ! Un auteur chrétien écrit : « Dans l’église où j’ai grandi, on nous apprenait qu’il ne fallait pas regarder un film, aller voir un match de foot ou, pour les filles, se maquiller. Pour la plupart de ces problèmes on avait une réponse standard : “Notre éducation est différente !” Tel est le raisonnement d’une conscience élevée à l’école de la tradition. » Paul a fustigé les Galates qui obligeaient les gens à vivre selon les traditions juives au lieu de l’Évangile de la grâce. Il a écrit : « Demeurez donc fermes, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage ». Occupez-vous moins de ce que pensent les gens, et davantage de ce que pense Dieu. En réalité, ce qui énerve certains légalistes religieux, c’est que vous pouvez faire ce qu’eux ne peuvent pas parce qu’ils s’interdisent d’apprécier leur liberté en Christ (voir Ga 2.4). Soyons clairs, nous ne cautionnons pas ici le péché ou les pratiques païennes. Mais si vous ne réagissez pas quand le feu est au vert, vous passerez votre vie à attendre en vain le bon moment, celui où tout le monde sera de votre avis. Et vous finirez par ne plus avoir que des regrets. Évitez que cela vous arrive. « C’est pour la liberté que Christ nous a libérés. Demeurez donc fermes ».