Rien n’est vrai­ment grand avant d’avoir sur­mon­té ce qui sem­blait impos­si­ble. Paul écrit : « Je resterai néan­moins à Éphèse jusqu’à la Pen­tecôte ; car une porte s’est ouverte toute grande à mon activ­ité, et les adver­saires sont nom­breux » (v.8–9). Les grandes occa­sions s’accompagnent tou­jours de grands défis, et cha­cun demande plus de foi et de ténac­ité. Réfléchissez : si réus­sir un exploit était facile, tout le monde le ferait. Mais alors ce ne serait plus un exploit mais une banal­ité. Pour devenir papil­lon, la che­nille doit sor­tir du cocon. Et le cocon est si impor­tant dans le proces­sus que la che­nille elle-même le tisse. Ne serait-il pas plus sim­ple pour elle d’y rester bien au chaud dans le con­fort ? Au moment où elle bataille pour en sor­tir, il est prob­a­ble que l’idée doit lui tra­vers­er l’esprit ! Mais dans son for intérieur, elle sait le prix de la lib­erté. Vol­er et décou­vrir exi­gent de lut­ter, grandir et percer. Il n’y a pas d’autre moyen ! Pourquoi Jésus a‑t-il envoyé ses dis­ci­ples dans une tem­pête met­tant leur vie en dan­ger ? Pour leur appren­dre à lui faire con­fi­ance en toutes cir­con­stances. Avant son proche départ, il a voulu pré­par­er leur avenir. Butez-vous sur un obsta­cle aujourd’hui ? Au lieu de vous plain­dre et deman­der à Dieu de vous l’épargner, prenez-le pour ce qu’il est : une pré­pa­ra­tion. N’ou­bliez pas que plus vous serez prêt(e), plus vous serez béni(e) de l’autre côté. Donc, si Dieu vous ouvre des portes, pré­parez-vous à des défis, c’est un pas­sage obligé.