Jour après jour, la femme de Potiphar tente de séduire Joseph, mais il refuse ses avances. Il ne lui accorde ni temps ni attention ni argument ni raison d’espérer : « Il n’accepta jamais de lui céder » (Ge 39.10, BFC). Il ne répond pas à ses appels, il ne répond pas à ses lettres. Lorsqu’elle apparaît, il « s’enfuit de la maison » (v.12). À l’heure où l’on parle d’adultes consentants et de liberté sexuelle, on oublie à quel point l’immoralité détruit la vie des personnes qui ne sont pas dans le lit. Max Lucado écrit : « Un jour un ami m’a conseillé de faire la liste de toutes les vies que mon immoralité sexuelle affecterait. Je l’ai faite. De temps en temps je la relis. Il y a ma femme, mes trois filles, mon gendre, ma petite-fille à naître, toute personne qui a déjà lu un de mes livres ou entendu un de mes sermons, mon équipe d’édition, les membres de mon église. Cette liste me rappelle qu’un acte charnel ne vaut pas que l’on détruise tout un héritage de vie. » C’est d’abord pour Dieu que Joseph résiste à la femme de Pothiphar : « Comment pourrais-je commettre un acte aussi abominable et pécher contre Dieu lui-même ? » (v.9). Joseph nous apprend une chose simple : faites ce qui plaît à Dieu. Si un ami vous offre du cannabis : faites ce qui plaît à Dieu. Si vos copains de classe vous montrent comment tricher : faites ce qui plaît à Dieu. Si vous êtes tenté(e) par un site classé X : faites ce qui plaît à Dieu. Vous vous demandez comment faire ? « Offrez des sacrifices de justice et confiez-vous en l’Éternel ».