À Boston, le 15 janvier 1919, une cuve en acier contenant 8,7 millions de litres de mélasse en fusion explose. Une vague de plus de 5 mètres de sirop brûlant engloutit et détruit tout sur son passage. L’énorme citerne de 15 mètres de haut et de 27 mètres de diamètre était défectueuse. Les responsables de la société avaient caché le problème des fissures qui se produisaient régulièrement en repeignant la citerne de la même couleur que la mélasse. Ni vu, ni connu ! Les dirigeants connaissaient le danger, mais ont choisi de se taire. Cette « marée noire » a fait 21 morts et 150 blessés. Il y a deux grandes leçons à tirer de cette histoire. D’abord, il convient de reconnaître nos fissures mentales. Ce qui est invisible aujourd’hui peut nous noyer demain. Ensuite, peu importe à quel point on est brisé, si on se tourne vers Dieu, il nous restaure. Esaïe dit : « Il ne brisera pas le roseau broyé ». Ces mots dépeignent la douceur et la grâce de Dieu qui s’abaisse pour nous rétablir. Peut-être pensez-vous que votre péché est trop grand et que vous êtes allé(e) trop loin. Non, Dieu se dit : « lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité » (Ex 34.6). Il promet à son peuple : « Je guérirai leur inconstance, j’aurai pour eux un amour généreux, car ma colère s’est détournée d’eux » (Os 14.5). « Car il prend plaisir à la bienveillance. Il aura encore compassion de nous, il mettra nos fautes sous nos pieds ; [il] jettera au fond de la mer tous [nos] péchés » (Mi 7.18–19). Aujourd’hui Dieu veut vous pardonner et vous relever.