La rivalité entre frères et sœurs est normale, mais il faut beaucoup de tact et de sagesse pour la gérer. Hélas, Isaac et Rébecca en manquaient. « Isaac aimait Ésaü, parce qu’il avait du goût pour le gibier ; et Rébecca aimait Jacob ». Les ennuis de Joseph ont commencé avec ces paroles : « Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse. Il lui avait fait une tunique multicolore » (Ge 37.3). Évitez ça chez vous. Ne laissez pas vos enfants se chamailler et rendre la vie impossible à l’entourage. Vous ne saurez pas toujours les réconcilier, mais si vous restez impartial(e), vous éviterez d’aggraver les choses. Depuis la nuit des temps, frères et sœurs sont jaloux des succès les uns des autres et rivalisent pour obtenir l’attention des parents. Alors, il faut se montrer prudent et éviter les commentaires qui favorisent un enfant, en particulier dans ces trois domaines : 1) L’apparence physique. 2) L’intelligence. 3) Les compétences sportives. Ce sont les trois cordes sensibles de l’amour propre. Appeler une de ses filles « ma jolie » ou un de ses garçons « l’intellectuel » peut déclencher des émotions violentes chez un autre enfant qui se trouve alors laid ou bête. Du tact dans ces domaines réduira les rivalités et favorisera l’harmonie dans la famille. Paul a dit à Timothée : « Obéis à ces instructions avec impartialité, sans favoriser qui que ce soit » (1Ti 5.21, BFC). C’était une règle pour l’Église, mais c’est aussi une règle pour chez soi !