Il n’y a rien de mal à être céli­bataire. Quand on croise une belle femme ou un bel homme non mar­ié, on s’interroge : « Qu’est-ce ce qui cloche ? » Rien du tout ! Sans doute leur sit­u­a­tion pour­rait être pire s’ils étaient mar­iés. Ils ont peut-être suivi ce bon con­seil : « Il vaut mieux être seul que mal accom­pa­g­né. » Deux amis se ren­con­trent. L’un d’eux remar­que que l’autre porte une alliance à l’index de la main droite. Il lui dit : « C’est bizarre. C’est ton alliance ? » Son ami acqui­esce. Alors, le pre­mier reprend : « Pourquoi la portes-tu au mau­vais doigt de la mau­vaise main ? » Et l’autre répond : « Parce que je suis mar­ié avec la mau­vaise per­son­ne. » C’est drôle non ? Mais la Bible enseigne que la vie de céli­bataire est non seule­ment une vie épanouie, mais que c’est aus­si un don. Paul écrit : « Je voudrais que tous les hommes soient comme moi ; mais cha­cun tient de Dieu un don par­ti­c­uli­er, l’un d’une manière, l’autre d’une autre ». Ça ne veut pas dire que vous êtes plus spir­ituel céli­bataire que mar­ié. Mais le fait est que cer­tains ont été choi­sis et bénis par le Seigneur pour vivre seul. Paul était dans ce cas. Il ajoute : « À ceux qui ne sont pas mar­iés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi » (v.8). Hormis une péri­ode de sept ans, Paul a passé presque tout son min­istère en prison où il a écrit ses Épîtres. La mis­sion que Dieu lui avait con­fiée con­ve­nait au céli­bat. En fait, jamais per­son­ne ne devrait avoir honte ou être gêné de sa con­di­tion de célibataire.