Eric Lid­dell s’entraîne depuis des mois avec la ferme inten­tion de rem­porter le 100 m aux Jeux Olympiques de 1924. La plu­part des jour­nal­istes sportifs en font leur favori pour cette course. Mais au moment des Jeux, Lid­dell apprend que la finale aura lieu un dimanche. C’est un gros prob­lème, car pour lui il est impens­able d’honorer Dieu en courant le Jour du Seigneur. Il renonce alors à la com­péti­tion à la grande sur­prise de ses fans. Ceux qui l’ont encen­sé par le passé le trait­ent main­tenant de fou. Il subit de gross­es pres­sions pour chang­er d’avis, mais il tient bon. Par chance, un des con­cur­rents du 400 m déclare for­fait et cette course doit se dérouler en semaine. Lid­dell peut pren­dre sa place. Ce n’est pas vrai­ment sa dis­tance car elle est qua­tre fois supérieure à celle pour laque­lle il s’est entraîné. Mal­gré ça, il fran­chit la ligne d’arrivée en 47,6 s et établit un nou­veau record. Il rem­porte une médaille d’or sans avoir trahi ses con­vic­tions. Son his­toire est racon­tée dans le film Les Char­i­ots de Feu, récom­pen­sé par plusieurs Oscars. Mais Lid­dell est encore plus célèbre pour une autre rai­son. Il devient mis­sion­naire en Chine où il meurt dans un camp de pris­on­niers en 1945. Il a dit comme Jeph­thé : « J’ai pris un engage­ment envers le Seigneur et je ne peux pas revenir sur ma promesse ». Il y a une grande leçon à tir­er de la vie de cet homme : tenez ferme dans vos con­vic­tions et Dieu vous honorera.