Jacques écrit : « Heureux l’homme qui endure la ten­ta­tion ; car après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie » (Ja 1.12). Songez-vous à aban­don­ner ? La vie en offre sou­vent l’occasion, mais si vous jetez l’éponge dans votre mariage, votre car­rière ou votre rêve, vous pour­riez le regret­ter pour tou­jours. Ce n’est qu’en gar­dant le cap que Dieu peut vous for­ti­fi­er et vous ren­dre vain­queur. F. B. Mey­er affirme : « Vous ne décou­vrirez jamais les ressources de Dieu si vous ne ten­tez pas l’impossible.» Un car­ac­tère ne se forge pas dans l’abandon mais dans l’endurance. Il n’y a rien de plus effi­cace que de tenir ferme pour que Dieu vous déclare « bien­heureux » (Ja 5.11). Elle donne du courage, de la dis­ci­pline et trans­forme les rêves en réal­ité. Per­son­ne n’en savait plus sur l’en­durance que Jésus. Il a subi le chemin du Cal­vaire : quand la couronne d’épines l’a meur­tri, quand le fou­et a déchiré sa chair, quand on l’a cloué sur une croix, quand ses amis l’ont aban­don­né, quand la foule s’est moquée de lui, quand Dieu s’est détourné, et que l’en­fer s’est levé en cri­ant : « Aban­donne ! » La Bible dit : « Au lieu de la joie qui lui était pro­posée, il a sup­porté la croix ». Dieu récom­pense ceux qui le cherchent (voir Hé 11.6). Il promet que si vous le cherchez de tout votre cœur, vous le trou­verez (voir Jér 29.13). Ces promess­es vous con­cer­nent. Alors dites à Dieu : « Je me pro­pose de pour­suiv­re et de te faire con­fi­ance pour me don­ner la force de pass­er le cap. » Avec ce genre de prière vous ver­rez vite que votre envie d’arrêter est moins forte que prévue.