Un jour un lion ren­con­tre un tigre dans la forêt vierge. Il l’attrape par la queue et lui demande : « Qui est le roi de la jun­gle ? » Le tigre répond douce­ment : « Toi, ô puis­sant lion. » Plus loin, le lion empoigne un singe, le regarde droit dans les yeux, et lui pose la même ques­tion : « Qui est le roi de la jun­gle ? » Le singe répond hum­ble­ment : « Toi, ô puis­sant lion. » Puis le lion croise un éléphant. Il lui barre le chemin, le toise avec arro­gance, et demande une nou­velle fois : « Qui est le roi de la jun­gle ? » L’éléphant le saisit avec sa trompe, le fait tournoy­er dans les airs et le jette con­tre un arbre, le brisant comme un pan­tin. Le roi de la jun­gle se lève lente­ment, lèche ses blessures, et dit à l’éléphant : « Écoute, je com­prends, tu ignores la réponse mais ce n’est pas une rai­son pour agir comme une brute. » Moral­ité : plus votre autorité est grande, plus vous devez vous mon­tr­er aimable envers les autres. Dans la Bible, Jésus est appelé tan­tôt lion, tan­tôt agneau. Il est le Lion de la tribu de Juda et l’Ag­neau de Dieu. C’est de cette manière qu’il nous mon­tre quelle est l’essence-même de la véri­ta­ble autorité. Quand il s’ag­it de défendre la vérité, il faut rugir comme un lion, et pour com­mu­ni­quer avec les gens, il con­vient d’être aus­si doux qu’un agneau. Paul l’exprime claire­ment dans ce ver­set : « Sup­port­ez-vous les uns les autres et faites-vous grâce récipro­que­ment ; si quelqu’un a à se plain­dre d’un autre, comme le Christ vous a fait grâce, vous aus­si, faites de même » (Col 3.13).